Julian Alaphilippe : après sa chute, la triste nouvelle est tombée
Ce dimanche 29 septembre, Julian Alaphilippe a été évacué en ambulance après une violente chute au Mondial de Zurich. Un coup dur pour le double champion qui a été contraint d’abandonner. On vous explique.
Une résilience à toute épreuve
Cycliste de renom, Julian Alaphilippe fait rêver les Français depuis plusieurs années. Sportif au mental d’acier et père de famille, le trentenaire est admiré pour sa résilience, malgré plusieurs chutes qui auraient pu lui faire jeter l’éponge. Lors d’une interview accordée Olympics, Julian a démontré sa force : « La pression, je l’ai eu à Imola [en 2020]. L’année dernière, j’étais vraiment motivé pour gagner et j’ai couru pour gagner. Mais j’étais surtout prêt à perdre aussi. » Le double champion poursuit : « J’avais zéro pression et j’en ai encore moins ici car je sais comment se sont passées ces dernières semaines, et je sais que c’est la tête qui va faire la différence, plus que les jambes. Pour moi en tout cas. Je n’ai pas de pression, juste envie de donner le maximum et de finir dimanche en ayant tout donné sans regret. » Un état d’esprit essentiel pour un sportif.
Couvert de médailles et complimenté sur ses exploits, Julian Alaphilippe a pourtant failli abandonner à de nombreuses reprises. En effet, père d’un petit garçon prénommé Nino et marié à l’ex-cycliste Marion Rousse, celui-ci a puisé sa force dans son cocon familial. Cependant, après plusieurs chutes choquantes et éprouvantes, le sportif a sincèrement réfléchi à prendre sa retraite. Mais ce dernier s’est rapidement remis en selle. Or, ce 29 septembre, Julian Alaphilippe a de nouveau été victime d’une chute.
Thomas Voeckler, « Il est dévasté moralement »
En 2022, Julian Alaphilippe a avoué qu’il commençait à avoir peur sur les routes… Le fait d’être devenu père ? Très certainement ! Lorsque l’on devient parent, de nouvelles peurs apparaissent. Certains parents prennent subitement conscience de leur mortalité. Avant de courir pour la France lors des Championnats du monde, le sportif se confiait, toujours pour Olympics : « Je pense qu’il ne faut pas avoir peur, sinon on freine un peu plus et on recule dans le peloton. Je n’ai pas d’appréhension, mais je ne cache pas que lorsque ça roule vite, quand on passe pas loin d’une chute, j’ai peut-être un peu plus peur qu’avant. » La peur serait-elle l’explication de sa récente chute ?
Ce dimanche 29 septembre, alors qu’il restait 222 km à effectuer, plusieurs coureurs ont été projetés au sol, à l’arrière du peloton. Quelques cyclistes ont été arrêtés et examinés, tels que l’Espagnol Bilbao et le Portugais Almeida, qui ont pu toutefois repartir. À l’inverse malheureusement de Julian Philippe qui, après avoir signalé à ses coéquipiers de ne pas l’attendre, a été contraint d’abandonner la course. Le sélectionneur Thomas Voeckler s’est exprimé sur la blessure de son leader.
Comme l’indique Ouest France, Thomas Voeckler s’est donc confié au sujet de Julian Alaphilippe qui s’est malheureusement déboité l’épaule en chutant à l’arrière du peloton. Le sélectionneur a expliqué, accompagné par Maryline Salvetat, médecin de l’équipe de France : « Son épaule a été remise en place depuis sa voiture en course. J’ai eu Julian au téléphone, seule l’épaule est touchée. » Mais qu’en est-il du moral de Alaphilippe ? Voeckler poursuit : « Il est dévasté moralement. » Après plusieurs chutes lors de courses importantes, le sportif de haut-niveau parviendra-t-il à retrouver sa motivation ?
Julian Alaphilippe, « J’ai eu envie de poser le vélo »
Les internautes encouragent leur cycliste favori depuis sa chute, et lui souhaitent de rapidement se remettre, à la fois physiquement et moralement. Julian Alaphilippe peut compter sur le soutien sans faille de sa famille. Encore pour Olympics, le coureur s’était confié avec émotion : « Ma famille et mon petit garçon m’ont fait beaucoup de bien dans ces moments durs. Il n’y a pas eu que la chute à Liège. Plusieurs fois, j’ai eu envie de poser le vélo dans le garage et d’être déjà en 2023. » Mais l’époux de Marion Rousse a toujours su se relever : « Donc c’est l’année de la résilience. Je suis revenu à chaque fois, j’ai beaucoup travaillé malgré les contretemps. Et je suis là avec les copains. Je profite de chaque seconde, chaque kilomètre, de chaque moment. » Nous souhaitons beaucoup de courage au double champion.