Disparition mystérieuse en Belgique : Heidi De Schepper portée disparue depuis 15 ans
Première hypothèse : Une nouvelle vie ailleurs Heidi De Schepper aurait-elle choisi de recommencer sa vie dans un autre pays ou une autre région ? Cette théorie suppose une démarche volontaire de rupture totale avec son existence antérieure. Cependant, l’absence totale de trace administrative ou financière rend cette hypothèse difficile à vérifier.
Deuxième hypothèse : Un acte de désespoir La santé mentale de la jeune femme pourrait avoir joué un rôle dans sa disparition. Cette piste suggère qu’elle aurait pu commettre un acte irréversible suite à une détresse psychologique non détectée par son entourage.
Troisième hypothèse : Des actes criminels L’éventualité d’un crime ne peut être écartée. Les enquêteurs examinent la possibilité qu’Heidi De Schepper ait été victime d’un acte criminel, bien qu’aucun élément tangible ne vienne actuellement étayer cette théorie.
Le témoignage troublant de l’ex-compagnon
Une audition révélatrice auprès des autorités
Lundi 27 janvier, l’ancien compagnon et père des enfants de Heidi De Schepper a été entendu par les policiers dans le cadre de cette enquête judiciaire. Son témoignage apporte un éclairage nouveau sur les circonstances de la disparition, tout en soulevant de nouvelles interrogations.
Selon ses déclarations aux enquêteurs, “Heidi avait soudainement disparu du jour au lendemain, et toutes ses affaires avaient également disparu”. Cette information suggère une disparition préméditée plutôt qu’un enlèvement ou un accident.
Les raisons expliquant l’absence de signalement
Dans une interview accordée au quotidien Het Laatste Nieuws, l’ex-compagnon a tenté de justifier pourquoi il n’avait pas alerté immédiatement les autorités : “Je connais Heidi par cœur, c’est pour ça que je n’ai pas signalé (tout de suite) sa disparition. Si elle se sent traquée, elle ne fait que fuir encore plus loin.”
Cette explication, bien que fournie de bonne foi, soulève des questions éthiques et légales importantes. Le délai de signalement d’une personne disparue peut considérablement compromettre les chances de la retrouver saine et sauve, particulièrement dans les premières heures et jours suivant la disparition.
Une stratégie d’attente qui perdure
L’ex-compagnon poursuit : “Je savais que si on voulait obtenir quelque chose d’elle, il fallait lui laisser de l’espace. Mes enfants ont cherché leur mère, j’ai même aidé. Mais bon, à un moment, on arrête.”
Cette approche témoigne d’une connaissance particulière de la personnalité de Heidi De Schepper, mais elle pose également la question de la protection des personnes vulnérables et du rôle de l’entourage dans le signalement des disparitions.
L’impact sur les enfants et la famille
Le deuil d’une mère vivante
Les trois enfants de Heidi De Schepper, aujourd’hui âgés d’environ 17, 18 et 22 ans, ont grandi sans leur mère. Leur père rapporte leurs paroles poignantes : “Ils ont dit : ‘Si elle est encore en vie, elle est la bienvenue pour parler. Mais elle ne fera plus jamais partie de nos vies.’ Et je comprends ça.”
Ces déclarations révèlent un processus de deuil complexe pour des enfants confrontés à l’absence inexpliquée de leur mère pendant leur enfance et leur adolescence. Les conséquences psychologiques de telles disparitions sur les proches sont souvent sous-estimées et nécessitent un accompagnement spécialisé.«
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