Louise, 11 ans : on sait ce qu’il s’est passé et c’est affreux « elle est tombée sur un…

Une enfant de 11 ans a été retrouvée morte dans la nuit de vendredi à samedi dans un bois, après avoir disparu à la sortie de son collège à Épinay-sur-Orge (Essonne), et une enquête pour meurtre sur mineur a été ouverte, a indiqué le procureur de la République d’Évry Grégoire Dulin. Une disparition inquiétante à la sortie du collège Louise, une collégienne de 11 ans scolarisée au collège André-Maurois à Épinay-sur-Orge (Essonne), a quitté son établissement vers 14 h, mais n’est jamais rentrée chez elle. Les services de police ont été avertis vers 15 h 30 par ses parents qui travaillent dans l’Éducation nationale, précise Le Parisien. Une enquête pour « disparition inquiétante » est alors ouverte. Samedi, vers 21 h 40, la sœur de Louise a partagé un appel sur les réseaux pour tenter de la retrouver. Des bouquets ont été déposés à l’entrée du collège, dont l’un accompagné d’une photo de l’adolescente aux cheveux longs et de ces mots : « Repose en paix Louise. On ne t’oubliera pas », a constaté le journaliste de l’AFP. – AFP Cliquer sur lire la suite La découverte du corps dans la nuit Les images de vidéosurveillance permettent aux enquêteurs de vite remonter au parc des Templiers, situé à quelques centaines de mètres du collège André-Maurois près d’une zone résidentielle très calme. C’est là que Louise a été vue pour la dernière fois. Des chiens de la brigade cynophile sont mobilisés et marquent l’arrêt au niveau du parc vers 22 heures. Le corps de la fillette est finalement découvert vers 2 h du matin. Une autopsie est prévue ce samedi après-midi à l’institut médico-légal de Corbeil-Essonnes (Essonne). Quelle est la cause de la mort ? L’enquête débute à peine mais selon une source proche du dossier au journal Le Parisien, Louise a été touchée « à huit reprises par un objet tranchant ». Une information confirmée dans la soirée par l’AFP. La jeune fille a été « frappée par un objet susceptible d’être un couteau », a précisé une autre source proche du dossier à l’agence. Cette arme n’a pas encore été retrouvée. Un couple en garde à vue puis innocenté Un homme et une femme âgés d’une vingtaine d’années, qui seraient en couple, ont été interpellés et placés en garde à vue samedi matin. Les policiers ont repéré sur les images de vidéosurveillance cet homme de 23 ans, connu par la police pour des faits de petite délinquance rapporte BFMTV. Mais ces vérifications pour savoir si ces personnes étaient impliquées n’ont rien donné et aucun élément n’a été retenu contre elles à l’issue de la garde à vue. Cliquer sur lire la suite Le choc pour les riverains Enrique Andrade, 50 ans, est venu sur place en milieu de journée avec son fils qui connaissait la collégienne « de vue » : « C’est la demi-sœur d’une ancienne camarade », explique l’adolescent de 16 ans à l’AFP. « On m’avait déjà parlé d’elle, quelqu’un de timide, de sérieux », dit-il. « Ma fille a un an de plus, elle rentre à pied tous les jours. Ça aurait pu être elle. Elle me dit maintenant “je ne rentre plus à pied” », s’inquiète Tiphaine Leloup, mère de trois enfants, venue avec ses deux filles pour déposer un bouquet. Jonathan Hollman, un habitant du quartier « depuis 18 ans », est lui aussi venu déposer des fleurs devant le collège, pétri de « tristesse » et de « haine ». Le trentenaire déplore « un acte de barbarie », espérant « que la justice sera exemplaire ». Il décrit l’endroit où a été découvert le corps comme « un bois familial où se réunissent les enfants », un endroit d’ordinaire « très calme » dans « une ville calme, un quartier calme ». Un premier hommage dans une chapelle Plusieurs dizaines de familles, des parents d’élèves et des proches de la victime se sont rassemblés peu avant 17 heures dans une chapelle située à quelques dizaines de mètres du collège pour assister à une messe œcuménique en mémoire de la jeune fille, a constaté le journaliste de l’AFP.