Suicide à la SNCF : on en sait plus sur le profil du conducteur du TGV
Un geste qui n’est « pas anodin »
Ses collègues qui lui ont rendu hommage, le décrivent comme un homme « intelligent » et « volontaire dans son travail » : « Bruno avait chevillé au corps la défense du service public ferroviaire », a déclaré la sénatrice de la Loire Cécile Cukierman sur X.
Si la piste du mal-être au travail n’est pas privilégiée, comme indiquait le ministre des Transports après ses propos controversés sur le suicide du cheminot, la symbolique de son geste pose question : « Quand on fait ça sur son lieu de travail, sur son train, ce n’est pas anodin. Un 24 au soir… », précisait un syndicaliste et ancien cheminot au Parisien.
En état de choc, les collègues cheminots de Bruno ne comprennent pas. Le soir où l’annonce de son suicide a été faite, certains ont même eu du mal à croire la piste du suicide : « Pour le moment, aucun élément ne permet de privilégier telle ou telle piste. Les enquêtes sont en cours. À ce titre, nous déplorons la communication hâtive de la direction nationale de la SNCF, qui semble vouloir clore le sujet rapidement », explique Laurent Saint-Léger, de la CGT-Cheminots de la région de Lyon (Rhône) au Parisien.
Récente rupture amoureuse
Sur son profil Facebook, des témoignages ont révélé la détresse émotionnelle de ce quinquagénaire en souffrance. Le 13 décembre, le père de famille avait partagé un message dans lequel il évoquait « l’absence de quelqu’un qui lui manque », accompagné d’un cœur brisé. Sa récente rupture amoureuse l’aurait-elle conduit au pire ?
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