Mort d’Émile : la « trace » d’un ADN étranger retrouvée lors des dernières analyses
Pour le moment, Jean-Luc Blachon, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, a indiqué ne souhaiter « ni confirmer, ni infirmer » cette nouvelle information afin de respecter le « secret de l’instruction ». L’enquête doit donc désormais se poursuivre. « Il faut prendre l’ADN d’autres personnes et faire des comparaisons », a précisé la source proche du professeur Doutremepuich. Mais l’un des magistrats a tenu à nuancer : « encore faut-il que l’ADN ‘matche’ dans le Fichier national des empreintes génétiques (FNAEG) car s’il n’y est pas, nous aurons un ADN inconnu et cela ne nous aide pas beaucoup. » Et d’ajouter : « Ce n’est pas parce qu’on trouve un ADN, qu’on trouve un coupable. » Concrètement, cette « trace » d’ADN représente aujourd’hui un élément fragile, pouvant s’avérer aussi bien essentiel qu’insignifiant dans l’avancée de l’enquête.