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Aïcha, 94 ans, a été expulsée de son logement social à Montpellier, car son fils est soupçonné de trafic de drogue
Une plainte contre une femme âgée de 94 ans
En mai dernier, Aïcha, une vieille dame habitant à Montpellier, a été très étonnée en constatant que plusieurs de ses voisins avaient porté plainte contre elle. Selon eux, cette nonagénaire hébergerait un trafiquant de drogue.
Cette famille hébergerait un trafiquant de stupéfiants
Quelques mois plus tôt, sa fille avait déjà été expulsée pour la même raison. Désormais, c’est à Aïcha de devoir quitter son immeuble et trouver un autre logement.
Aïcha expulsée de son domicile
« Il convient, en conséquence, de considérer que Madame Aïcha, qui ne pouvait ignorer les transactions s’effectuant chez elle et par son fils, a manqué gravement, de façon répétée, à son obligation de jouir paisiblement du logement », déclarent les autorités. Suite à ces plaintes, des policiers se sont rendus au domicile d’Aïcha afin de l’expulser.
La mère et la fille protestent
C’est à 7 heures du matin, le jeudi 24 octobre, que les policiers sont arrivés chez la vieille dame. Celle-ci refuse de quitter cette maison, dans laquelle elle habite depuis près de 23 ans. Sa fille était également de la partie puisqu’elle est venue protester aux côtés de sa mère. Elle en est même venue à se verser de l’essence sur le corps, menaçant de s’immoler si on ne laissait pas sa famille tranquille.
Aïcha répète qu’elle est innocente
Lors du procès, qui a débuté en mai 2024, Aïcha et Hafida, sa fille, ont répété qu’elles étaient entièrement innocentes et qu’elles ne comprenaient pas ce qui leur était reproché.
Pas de drogue trouvée au domicile d’Aïcha
« Je conteste haut et fort ! S’ils ont des preuves, qu’on me les montre, et à ce moment-là, comme dit ma mère, on ira en prison ! D’où on met les gens dehors comme ça ? », a déclaré la fille. « Nous avons invité la police à entrer, à fouiller mais ils n’ont jamais retrouvé ne serait-ce qu’un gramme de shit », ajoute-t-elle.
Une solution temporaire
Malgré leur défense, la justice a rendu son verdict et Aïcha a dû quitter son domicile, contre sa volonté. Sa fille et elle résident temporairement dans un hôtel, en attendant de trouver une solution durable.
Une absence de preuves
Aïcha a plusieurs fois menacé de mettre fin à ses jours. Fragile de santé, ses proches ont tout tenté pour lui trouver un logement adéquat. Ce qui interroge surtout, c’est l’absence de preuves retrouvée chez la vieille femme. Les policiers n’ont mis la main sur aucune substance illicite, ce qui aurait dû, selon eux, les innocenter.
Comment reloger Aïcha ?
L’avocat Gilles Gauer, représentant d’ACM Habitat, s’est mis au service d’Aïcha et est entré en contact avec son bailleur social. Le but ? Trouver la meilleure solution possible pour que la nonagénaire puisse vivre une fin de vie digne.
Une offre refusée pour le moment
Celle-ci n’a toujours pas accepté l’offre du bailleur, qui lui propose pourtant un logement T2. De plus, Aïcha refuse d’habiter dans une maison de retraite, ce qui complique les choses.
Une famille à Montpellier vit un véritable calvaire actuellement. Suite à une décision judiciaire, ils seront obligés de quitter leur logement. La raison ? Une vieille femme et sa fille sont accusées d’héberger un trafiquant de stupéfiants. La famille ne comprend absolument pas cette décision, qu’ils jugent injuste.
