Lina n’était pas à Narbonne avec Samuel Gonin, principal suspect arrêté en janvier 2024

Toutefois, bien que les détails complets du trajet de la Ford Puma immatriculée en Allemagne n’aient pas été divulgués publiquement, les enquêteurs ont suivi méticuleusement son parcours tout au long de la période estivale. C’est ainsi que les données ont conduit à des opérations de recherche approfondies. Précisément dans les Vosges, mais aussi en Haute-Saône.

Samuel Gonin avait déjà eu affaire aux forces de l’ordre le 6 et 7 janvier. En effet, ce dernier avait été placé en garde à vue. Puis condamné à 15 mois de prison avec sursis pour refus d’obtempérer et conduite en état d’ivresse.

C’est une fois libre que les investigations approfondies ont été menées sur la Ford Puma en juin. Une analyse qui a permis de mettre en évidence la présence d’ADN mêlée de Lina et de Samuel Gonin sur plusieurs éléments du véhicule. Notamment une cordelette, la ceinture de sécurité arrière et le coffre.

D’ailleurs, ces découvertes ont joué un rôle déterminant dans la localisation du corps de Lina. L’examen post-mortem en cours vise à élucider les circonstances précises du décès de l’adolescente de 15 ans. Mais aussi à établir la date exacte de sa mort.

Parallèlement, les mouvements de Samuel Gonin entre la disparition de Lina et son suicide à Besançon en juillet demeurent partiellement obscurs, laissant certaines zones d’ombre dans la chronologie des événements.