Obsèques de Philippine, retrouvée dans le bois de Boulogne : les mots déchirants de ses parents sur le livret de messe, « Nous l’avons perdue »
Les adieux émouvants à Philippine
Ils lui ont fait leurs adieux. Ce vendredi 27 septembre, une semaine après le drame, les proches de Philippine Le Noir de Carlan, se sont réunis dans la cathédrale de Versailles pour les obsèques de l’étudiante de 19 ans, retrouvée morte le 20 septembre au bois de Boulogne. Pendant plusieurs heures, la famille de l’étudiante s’est relayée au pupitre pour chanter et évoquer la mémoire de la jeune femme.
Ces mêmes proches qui ont découvert le corps sans vie et à moitié enterré de Philippine, le 21 septembre dernier. La jeune fille qui devait rentrer chez ses parents ce week-end-là, n’a plus donné de signe de vie après l’heure du déjeuner. Inquiets, ils avaient alors alerté le commissariat. Ce n’est que le lendemain, sans l’aide des gendarmes, que les proches ont retrouvé l’étudiante. Aujourd’hui, la jeune femme peut reposer en paix, selon sa famille.
Meurtre de Philippine dans le bois de Boulogne : les mots bouleversants de sa famille lors des obsèques
Présents à l’extérieur de la cathédrale de Versailles, France Info a recueilli les témoignages des proches et des amis de Philippine. C’est le cas d’une femme qui connaissait bien l’étudiante en 3e année à l’université de Paris-Dauphine. Devant les caméras, elle fait part de sa tristesse : “C’est atroce ce qui est arrivé. C’était une fille joyeuse et souriante”. Pour une mère et son fils, présents lors des fouilles du bois de Boulogne, “l’heure est au recueillement”.
Dans le Livret de messe, sa famille lui a rendu un hommage vibrant. “Nous avons perdu Philippine et notre cœur est transpercé”, commencent ainsi les remerciements des proches. Puis de rappeler que l’étudiante était aussi “une fille, une sœur, une fiancée chérie qui souhaitait fonder une famille, une marraine adorée, une future belle-fille, une future belle-sœur, une petite-fille, une cousine, une tante, une nièce, une filleule, une amie, une compagne de scoutisme, une cheftaine, une amie d’école ou de l’université, une élève brillante”. Des mots qui ont bouleversé les 2800 personnes présentes pour les obsèques.
Philippine Le Noir de Carlan, 19 ans : cette phrase choisie en l’honneur de l’étudiante
Les parents de Philippine ont poursuivi leur hommage à “(leur) Philippine” en remerciant les personnes qui ont été présentes pour les soutenir dans cette terrible épreuve. “Dans cette douleur, nous avons reçu d’innombrables témoignages de soutien, de réconfort et d’attention, qui nous ont profondément touchés (…) Nous remercions du fond du cœur chacun d’entre vous de nous entourer”.
Les proches de la jeune femme ont également tenu à remercier les personnes qui ont “cherché et retrouvé Philippine. Grâce à (eux), Philippine repose en paix dans la dignité et auprès de nous”, ont-ils insisté. Des obsèques également marquées par les photos pleines de vie choisies par ses proches et par cette phrase en latin appréciée de Philippine : “Ubi caritas, ubi amor Deus ibi est”, “Là où il y a l’amour, Dieu est présent, et là où il y a Dieu, il y a l’amour”.