Michel Drucker ruiné, sa maison de 293 mètres carrés partie en fumée…
La réaction de Michel Drucker : entre frustration et détermination
Pour la première fois, Michel Drucker a décidé de prendre la parole sur cette affaire. Dans une interview accordée au quotidien Nice Matin, il a exprimé son exaspération face à la tournure des événements. Le ton de ses propos est à la fois surpris et résigné : « On nage en plein Pagnol et Clochemerle ! Je résume : j’achète un terrain constructible, on m’accorde un permis. Pendant la construction, la Ligue de défense des Alpilles, en conflit avec le maire qui avait accordé le permis, lance une procédure. »
Drucker poursuit : « A présent, je me retrouve avec une maison terminée mais dont le permis est suspendu. C’est surréaliste ! Depuis un an, je suis régulièrement diffamé par la Ligue de défense des Alpilles. Elle laisse entendre que mon permis est litigieux et, de surcroît, de complaisance. Je ne resterai pas inerte sur le plan juridique. Et pas question de détruire cette maison édifiée pour ma famille. D’ailleurs, si la situation devait évoluer déraisonnablement, je me retournerai contre l’Etat. »
Le ton est clairement celui d’un homme déterminé à défendre ses droits. Michel Drucker, qui a toujours cultivé une image de sérénité et de bienveillance, se montre ici en guerre contre ce qu’il perçoit comme une injustice.
Une polémique qui met en lumière la complexité des règles d’urbanisme
Cette affaire soulève des questions plus larges sur la complexité des réglementations en matière d’urbanisme et les difficultés rencontrées par les citoyens lorsqu’ils se heurtent aux lois locales. Le conflit entre Michel Drucker et la Ligue des Alpilles illustre bien comment des règles techniques peuvent avoir des impacts importants sur des projets personnels, même lorsque ceux-ci sont menés de bonne foi.
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