«La France a tué mon mari par son laxisme» : le bouleversant témoignage de la veuve du gendarme tué lors d’un refus d’obtempérer

Un hommage à Éric Comyn, gendarme tué lors d’un refus d’obtempérer dans la soirée de lundi, a été organisé ce mercredi à Mandelieu dans les Alpes-Maritimes. Dans un émouvant témoignage, sa veuve a fait part de sa colère envers le «laxisme de la France». Un émouvant témoignage et de la colère. Ce mercredi 28 août, s’est tenu à Mandelieu (Alpes-Maritimes) un hommage à Éric Comyn, le gendarme tué ce lundi 26 août par un conducteur ayant opéré un refus d’obtempérer. À cette occasion, sa veuve, Harmonie, a délivré un discours vibrant d’émotions. «Je l’affirme haut et fort, la France a tué mon mari, le père de mes enfants», a-t-elle déclaré, la voix brisée par l’émotion, poursuivant : «La France a tué mon mari par son laxisme. Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ?» «Quand est-ce que nos législateurs ouvriront réellement les yeux ? Faut-il qu’ils soient touchés directement pour agir ? Combien de morts avant que ces assassins soient vraiment punis ?», a-t-elle interrogé. «Nous avons pris perpétuité» La veuve endeuillée a ajouté, «Quelle est la suite pour ce meurtrier ? Déferment immédiat en attente de jugement. Trois repas chauds par jour et aides sociales dans les geôles», dénonçant, «là où les retraités qui ont travaillé toute leur vie doivent potentiellement retravailler pour avoir trois repas chauds par jour.» Cliquer sur lire la suite «Puis réduction de la peine pour bonne conduite, liberté… Il recommence», a-t-elle poursuivi, «et nous alors ? Plus de fils pour mes beaux-parents, plus de frère pour la sœur qu’il aimait, plus de papa, plus de mari mais nous par contre, nous avons pris perpétuité.» Harmonie Comyn a par ailleurs apporté son soutien aux gendarmes, aux pompiers et aux policiers dans leur mission de protection des Français.