«On perd vraiment un pilier de cette unité» : les gendarmes en colère après la mort d’Éric Comyn
Le gendarme Éric Comyn est décédé, lundi 26 août, après avoir été percuté lors d’un refus d’obtempérer, sur l’A8, à proximité de Mougins, dans les Alpes-Maritimes. Un nouveau drame qui révolte les gendarmes de France.
Il était l’un des piliers de son unité. Éric Comyn, gendarme de 54 ans, était marié et père de deux enfants. Décédé lundi 26 août après avoir été percuté lors d’un refus d’obtempérer, sur l’A8, à proximité de Mougins, dans les Alpes-Maritimes, la colère reste vive chez les gendarmes : «Triste et touchée d’avoir encore ce genre de comportement. Il y a un peu de colère aussi. Rien ne justifie de forcer un barrage et de foncer délibérément sur les gendarmes qui ne sont là que pour faire leur travail et protéger les usagers de la route», témoigne la Colonelle Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale.
rassemblement prévu à cannes ce mercredi
Éric Comyn était engagé depuis plus de 30 ans dans la gendarmerie comme sous-officier. Jérôme Juhel est un collègue et un ami avec qui il a travaillé pendant onze longues années. Il le décrit comme un homme intègre et exceptionnel : «Un camarade exemplaire, quelqu’un de très calme, de très posé. Il faisait l’unanimité auprès de ses camarades et des citoyens. On perd vraiment un pilier de cette unité», déplore ce collègue ému aux larmes.
Plusieurs rassemblements sont organisés ce mercredi en mémoire du gendarme. À Cannes, l’hommage se tiendra à 17 heures sur le parvis de l’Hôtel de Ville.
Quelques jours après le drame, le profil du suspect se dessine précisément. Celui d’un homme très largement connu de la justice française. En effet, selon les informations transmises à CNEWS par le parquet de Grasse, ce dernier a été condamné à dix reprises, «principalement pour des atteintes aux personnes et des infractions à la circulation routière».