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Sylvie Vartan a deux maisons de rêve en France et aux Etats-Unis, un joli patrimoine pour la chanteuse de 80 ans

Sylvie Vartan, à 80 ans, a décidé de quitter la scène. Cet hiver, après 60 ans de carrière, elle tirera sa révérence à l’issue d’une série de concerts exceptionnels. L’ex-épouse de Johnny Hallyday, qui coule depuis 40 ans des jours heureux avec Tony Scotti, son nouveau mari, pourra alors jouir d’une retraite paisible dans les deux maisons de rêve qu’elle possède, une à Paris, et l’autre, à Los Angeles.
C’est un bel âge pour prendre sa retraite ! Ce jeudi 15 août 2024, Sylvie Vartan fête en effet son 80e anniversaire. Certes elle n’en aura pas tout à fait fini avec l’activité puisqu’elle va encore se produire jusqu’en 2025. Mais après trois concerts qu’elle donnera les 8, 9 et 10 novembre prochain au Dôme de Paris dans le cadre d’une tournée qu’elle a naturellement intitulé Je tire ma révérence, elle quittera définitivement la scène après trois autres ultimes soirées au Palais des Congrès de Paris, les 24, 25 et 26 janvier.
« Je n’aime pas le mot « fin ». C’est angoissant. Mais la vie est là. Le temps qui passe…, admettait Sylvie Vartan en juillet dernier dans les colonnes de Gala. Arrêter la scène, c’est aussi donner plus de temps à ma vie de femme, de mère, de grand-mère et même d’arrière-grand-mère, même si j’ai toujours priorisé ma famille. » Si la chanteuse reconnaissait dans cette interview que son mari Tony Scotti, n’était pas très favorable à cette décision, l’artiste expliquait qu’elle s’imposait à elle afin de vivre « un peu plus calmement« . « Aujourd’hui, la vie est davantage derrière que devant, on le sait…« , concluait Sylvie lors de cet entretien.
L’occasion donc, comme elle le dit, de donner plus de temps à sa famille, et notamment à son mari, avec qui elle célèbre cette année ses 40 ans de mariage. Un anniversaire qu’ils ont fêté sobrement, ainsi qu’elle le racontait à Gala il y a quelques jours : « La fête, c’est tous les jours à ses côtés mais oui, nous sommes allés dîner au restaurant tous les deux. Chose rare car ici, contrairement à Paris, nous sortons très peu de la maison. » Ici ? C’est à Los Angeles, où cet entretien avec nos confrères a été réalisé, dans la propriété que Sylvie et Tony possèdent en Californie.
L’occasion d’évoquer les deux maisons de rêve que la star possède : Cette villa avec piscine où elle se ressource aux Etats-Unis, et son domicile parisien dans lequel elle retrouve la ville qui l’a accueillie à 8 ans, lorsque sa famille a fui la Bulgarie. Paris, cette ville lumière, où elle a débuté sa carrière…
Retour en 1974. En janvier, Sylvie Vartan, sous la houlette de Maritie et Gilbert Carpentier présente son show « Je chante pour Swanee« . Neuf ans plus tôt, la chanteuse a uni son destin à Johnny Hallyday. Lui en ce milieu des années 70 enchaîne les concerts à un rythme effréné qui lui permet à peine de voir David, le fils qu’ils ont eu ensemble en 1966 et avec qui les relations n’ont pas toujours été au beau fixe… Est-ce pour trouver un refuge pour leur famille que les deux artistes décident d’acheter ensemble une propriété dans la célèbre villa Montmorency ?

Avant Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, Sylvie Vartan investit la villa Montmorency

Avant que des chefs d’entreprises, ou des hommes politiques, à l’instar de Nicolas Sarkozy, qui y réside avec Carla Bruni depuis 2012, n’y posent leurs valises, cette enclave privée blottie au coeur du 16ème arrondissement de Paris, avait commencé à attirer des stars du show business. Parmi la centaine de magnifiques demeures du quartier, Johnny et Sylvie y achètent la leur, une bâtisse de 400 mètres carrés entourée de 600 mètres carrés de jardin.
Au moment où elle acquiert ce bien dans Paris avec Johnny, Sylvie Vartan possède déjà une sublime propriété à Loconville, dans l’Oise, au coeur du parc naturel régional du Vexin. Un magnifique manoir dans un parc arboré dans lequel elle s’était installée au début de sa carrière. C’est d’ailleurs dans ce petit village qu’elle s’était mariée avec Johnny en 1965. « Quand Sylvie revenait en France, elle allait à Paris et ne venait pas forcément jusqu’à Loconville », expliquait en 2007 Mme Pasquelin, la femme du maire au Parisien. « Les parents de Sylvie Vartan y ont résidé et leur petit-fils, David Hallyday, jouait parfois sur la place avec les autres enfants du village« , poursuivait l’épouse de l’édile. Au milieu des années 2000, la bâtisse sera vendue. C’est toutefois là que reposent George et Ilona, les parents de la chanteuse, ainsi qu’Eddie, le père de Michaël Vartan, son frère aîné disparu en 2001, qui a aussi beaucoup compté pour elle.

Sur fond de rumeurs d’infidélités de Johnny, Sylvie Vartan fuit avec son fils en Californie

1977. Cela fait trois ans que Johnny et Sylvie résident dans leur petit îlot de tranquillité de la villa Montmorency. Mais ce calme va voler en éclat. Cette année-là, Sylvie apprend qu’un magazine s’apprête à sortir un scoop aussi retentissant que désagréable pour elle, révélant une infidélité de son homme. Il y en aura d’autres dans la vie du rockeur… Mais en attendant, elle prend aussitôt une décision radicale. « J_e dois fuir la France pour protéger mon fils, notre intimité et notre paix.._ » racontait-elle dans son livre Maman, paru en 2016. Avec David, âgé de 11 ans, elle s’envole pour la Californie. En 2017, le fils du rockeur et de la chanteuse avait détaillé cette fuite dans les pages de Paris Match : « Ma mère voulait m’épargner l’effervescence autour d’elle, le prix de sa notoriété. Elle souhaitait que je grandisse normalement. Aller à l’école, avoir des amis… Alors, cet été-là, nous avons déménagé à Los Angeles. J’ai conscience que je verrai encore moins mon père. On ne se voit déjà pas beaucoup. Sa carrière lui prend tout son temps« 
L’histoire entre Sylvie et Johnny chaotique, « pénible« , même, ainsi qu’elle l’avait confié au Journal du dimanche en 2021 prendra fin en 1980. Une nouvelle vie commence alors pour Sylvie, sur un autre continent… « Les Etats-Unis ont toujours été bénéfiques pour moi. Ils me permettent de prendre de la hauteur. Ici, je ne suis plus dans le vertige d’une vie qui me plaît, bien sûr, puisque je l’ai choisie, mais qui est un peu trop volcanique. J’ai besoin du calme de cet endroit pour réfléchir« , confiait Sylvie à Gala en juillet. Dans ce pays où elle se sent si bien, va débuter aussi une histoire avec un autre homme Tony Scotti. La chanteuse rencontre le célèbre producteur alors qu’il est marié avec une autre femme, en 1981, et elle l’épouse en 1984. Ensemble, ils vont acheter une nouvelle maison, à Los Angeles…
Piscines, tennis, driveways -cette petite allée privée qui mène de la rue jusqu’à un garage ou à l’entrée des maisons américaines-, sur Beverly Drive, vaste avenue bordée de palmiers situées dans Beverly Hills, toutes les propriétés sont à peu près similaires : elles sont grandes et il ne leur manque rien. Au numéro 706, celle qu’habitent Sylvie et Tony ne déroge pas à la règle. Banche, dissimulée derrière un rideau de verdure, elle est un refuge pour la star française et son mari.

Une maison de rêve entre Venice Beach et Hollywood

« C’est devenu la maison de l’amour, du bonheur, des enfants… » explique Sylvie à Gala, qui aurait pu ajouter aussi, des petits-enfants et même de son arrière-petit-fils Harisson, le fils d’Ilona Smet… Dans cette demeure située à un quart d’heure de voiture de Venice Beach, sur Santa Monica et non loin des collines d’Hollywood, la star se sent comme en vacances. Régulièrement, elle s’offre avec Tony une promenade dans le quartier pour dégourdir les jambes de leur chien Muffin et d’Harlow, celui de Darina, la fille, devenue sublime, originaire de Bulgarie qu’ils ont adoptée en 1998 alors qu’elle avait 7 mois.
Lorsque le couple est à Paris, le programme est plus studieux, ainsi qu’elle l’avait confié au JDD en 2021. « C’est là que j’ai mes amis, là où je travaille. Tous les dimanches, je me fais un plan pour la journée: ranger tout ce que j’ai dérangé pendant la semaine. Mais rien ne se passe jamais comme prévu… » Plutôt que de classer les 12 000 photos qui sont stockées dans la maison, elle préfère ainsi organiser des déjeuners, ou, comme c’est sûrement le cas cet été, peaufiner le show de ses adieux.
Une chose, en revanche, est prévue de longue date : cette gigantesque propriété parisienne qui avait était évaluée à 3 millions d’euros en 2002 mais qui, étant donné la progression du prix du mètre carré dans cette résidence privilégiée, vaut sans doute aujourd’hui une fortune, devrait un jour revenir à David. C’est ce que sa mère avait expliqué en 2018, alors que la guerre autour de l’héritage de Johnny Hallyday faisait rage. « Lors de notre sépa­ra­tion après 18 ans de vie commune, j’ai pure­ment et simple­ment refusé dans le cadre de notre divorce de rece­voir de Johnny, sous forme de dona­tion, sa part de la maison (celle à la Villa Montmorency, donc), préfé­rant que cela revienne direc­te­ment à notre unique fils« , avait expliqué Sylvie Vartan dans un communiqué transmis à l’AFP. La succession, de ce point de vue, déjà réglée, la chanteuse peut aborder en toute sérénité la fin de sa carrière.

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