Coronavirus : pourquoi il ne faut pas paniquer
L’épidémie pourrait s’infléchir au printemps
Qui dit printemps, dit hausse des températures. Une aubaine pour limiter la diffusion des virus, et pour cause : cela limite les confinements dans les lieux fermés. Info ou intox ? Le sujet ne fait pas l’unanimité chez les scientifiques. Selon Daniel Camus, c’est une hypothèse possible. « Certains coronavirus ont une efficacité saisonnière, il n’est pas impossible qu’avec l’arrivée des beaux jours, la hausse des températures mais aussi la plus forte luminosité qui renforce les défenses immunitaires, soient bénéfiques. En outre, poursuit-il, les virus ont des fourchettes de température dans laquelle ils se sentent à l’aise. Si l’on sort de cette fourchette, il se répliquent moins bien et leur pouvoir infectieux diminue. »
La France dispose de tous les moyens nécessaires pour prendre en charge rapidement les cas suspects
Rappelons qu’en cas de symptômes évocateurs d’un coronavirus, il ne faut pas se précipiter aux urgences, mais appeler le 15, qui viendra vous chercher. Les personnes suspectes sont alors dirigées vers l’hôpital spécialisé le plus proche. Chaque département dispose d’un département pour accueillir et isoler les patients. « En l’absence de complications, elles y restent jusqu’à ce qu’on ait la preuve qu’elles ne sont plus contaminantes. En cas de complications, le relai est assuré par les CHU, qui disposent des moyens de réanimation et de limitation de diffusion du virus. »