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Symphyse pubienne : pourquoi peut-elle devenir douloureuse pendant la grossesse ?

Lorsque le bébé grandit, le bassin s’écarte progressivement. Et c’est la symphyse pubienne qui apporte de l’élasticité et du mouvement au bassin pour donner davantage d’espace au foetus. Les ligaments qui la composent sont « assouplis », d’abord par le poids du bébé. Puis, grâce à deux hormones : la relaxine et la progestérone, quand vient le moment d’accoucher. Cet assouplissement permet d’élargir le passage pour le bébé à naître. Il est donc crucial.

Mais la symphyse pubienne ne doit pas trop s’écarter. La limite de ce que l’on appelle le niveau d’élargissement « de l’articulation inter-symphysaire » doit être en dessous de 10 milimètres. Si cette laxité est excessive (et donc que l’articulation s’écarte de plus de 10 mm), des douleurs d’intensité variable peuvent se manifester dans cette région, allant d’une gêne légère à une douleur aiguë et handicapante. Les activités simples telles que marcher, monter les escaliers, se lever ou se tourner au lit peuvent devenir inconfortables et douloureuses. On parle alors de « diastasis de la symphyse pubienne » ou « symphysite pubienne« .

Outre les changements hormonaux, d’autres facteurs peuvent contribuer à l’apparition de la douleur au niveau de la symphyse pubienne pendant la grossesse. Par exemple, le gain de poids et la pression exercée sur le bassin peuvent augmenter la tension sur l’articulation, provoquant ainsi des douleurs. De plus, la position du bébé dans l’utérus peut également influencer les sensations d’inconfort. Si le bébé est en position basse, il peut appuyer sur la symphyse pubienne, aggravant ainsi les douleurs.

Diastasis de la symphyse pubienne : quels symptômes ?

Le diastasis de la symphyse pubienne peut provoquer les symptômes suivants :
Douleur, généralement ressentie dans la région pubienne – juste au-dessus du pubis. Cette douleur peut parfois irradier au niveau de l’aine, dans les fesses, à l’arrière des jambes ou sur le devant des jambes. La douleur peut être légère à sévère, et exacerbée par des mouvements tels que marcher, monter les escaliers, se tourner lorsqu’on est allongée ou encore se lever d’une chaise.

Sensation d’instabilité ou de faiblesse au niveau du bassin, impression que les jambes ne sont pas solidement ancrées.

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